Apprendre l'espagnol en 1an et parler à un niveau C1

Mon défi « Parler en espagnol en 1 an » : bilan intermédiaire

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Holà, bienvenue sur le blog « jaimeapprendrelespagnol.com ». Veux-tu apprendre cette langue avec plaisir ? Et être heureux de te voir progresser ? Alors poursuit la lecture, une dose de motivation et d’inspiration t’attendent pour te lancer dans l’aventure.
Je suis convaincu de pouvoir atteindre mon objectif sans avoir recours à des mesures telles que m’inscrire à une université de langue ou m’installer en Espagne. Et oui, grâce à internet, et à tous ceux et celles qui apprennent déjà l’espagnol, je crois que l’objectif est accessible. Il y a maintenant 8 mois, je me suis donné le défi d’atteindre le niveau C1. Ci-dessous un bilan intermédiaire présenté sous forme d’un interview.

Déjà 8 mois ! Que le temps passe vite !

Bonjour Olivier, je suis ravi de constater tes progrès. Après 8 mois, tu parles et tu écris en espagnol (même si ce n’est pas parfait).
Aujourd’hui, on peut évaluer ton niveau entre le B1 et le B2, selon le Service public.fr :
A1, A2, B1, B2, C1, C2 : à quoi correspondent ces niveaux de langue ? | Service-public.fr.
Autrement dit tu es passé du niveau A2-B1 à B1-B2 en 8 mois. Bravo !
Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?

Qu’est-ce qui te fait progresser le plus et qu’est-ce qui te semble difficile ?
Si tu veux nous allons faire une rétrospective et voir dans quelle mesure nous améliorer tes méthodes d’apprentissages de l’espagnol.
Le but est de t’aider à relever ton défi : atteindre le fameux niveau C1 à la fin de l’année !

Quels sont tes points forts ?

Progresses-tu toujours avec plaisir ?

Oui, je me sens épanoui parce que ce parcours n’est pas un sacrifice pour moi, au contraire, apprendre cette langue me donne de l’énergie car j’adapte la méthodologie à ma manière d’apprendre. Ainsi ma motivation est la même qu’au début et ma détermination ne fait qu’augmenter avec les progrès de chaque mois.
Comme tout défi, j’ai très envi de réussir mais parfois je me surprends à vouloir avancer à tout prix … avec le risque de perdre de vu le plus important : travailler avec plaisir. C’est le piège que je veux éviter. Je ne veux pas apprendre sous la contrainte de mon engagement, je veux progresser en maintenant mon enthousiasme. Et pour cela, je pratique les activités que je trouve facile. Par exemple :

Pour apprendre l'espagnol il ne faut pas oublier de le faire avec plaisir. parler-en-espagnol-niveau-C1-apprendre-l-espagnol-en-1-an
  • J’apprécie passer du temps à lire car je prends soin de choisir des auteurs ou des thèmes que j’adore. Si parfois je me sens frustré de ne pas comprendre les premières pages, je la surpasse cette frustration par la motivation que me donne le défi. C’est le cas avec la lecture du livre Hippie de Paulo Coelho. La lecture m’a demandé plusieurs semaines, mais elle m’a fait progresser à tous points de vus. Je définis ceci comme : « avoir de l’audace ».
  • L’écoute active de la radio espagnole: une habitude que j’avais prise bien avant de commencer mon défi. Elle n’a pas été difficile à la maintenir car j’aime entendre la mélodie de cette langue. C’est une habitude que je pratique le matin avant de partir travailler.
  • Parler tout seul ! C’est cette pratique qui m’a le plus aidé à me décomplexer et à me donner confiance. Je m’amusais à réfléchir tout haut, ou je m’imaginais dans une situation fictive dans laquelle je parlais à un interlocuteur imaginaire. Je faisais des fautes mais peu importe, car mon but était d’ouvrir la bouche !
  • Parler avec des interlocuteurs hispanophones. C’est fantastique de se mettre dans une situation réelle c’est une source de motivation extraordinaire. Au cours de chaque échange je prends des notes manuscrites ou sur mon ordinateur.

Je reste fier de moi car grâce aux points ci-dessus, je peux dire que je ne me suis jamais vraiment arrêté de pratiquer mon espagnol, même si plusieurs événements de ma vie personnelle auraient pu me faire abandonner.

Tu parles espagnol, mais combien de temps investis-tu ?

Je ne suis pas une personne qui progresse facilement, mais mon point fort est que je suis résilient, c’est à dire que je peux travailler sans trop me lasser. Donc je prends du temps et je crois qu’à long terme cela va se voir même si j’ai l’impression de « ne pas avancer… ». Ci-dessous un bilan des heures d’étude par semaine depuis le début d’année.

ActivitésDurée approximative par semaine
Mini – Maxi
Compréhension orale (écoute active)3 – 4 h
Compréhension écrite (lecture)1 – 3 h
Production orale (discussions)2 – 3 h
Production écrite (chroniques)0.5 – 2 h
Exercices (conjugaison, grammaire)0 – 2 h
TOTAL 6.5 – 13 h
Estimation du nombre d’heures consacrées par semaine à l’étude de l’espagnol.
Comment apprendre l'espagnol rapidement parler-en-espagnol-niveau-C1-apprendre-l-espagnol-en-1-an

J’avais calculé que passer de A2 à C1 nécessiterait 300-375 h. Ainsi pour atteindre mon objectif, il me faudrait consacrer 7 h d’espagnol par semaine.

Cet investissement me faisait peur, c’était un vrai défi pour moi. Mais aujourd’hui, comme l’indique le tableau ci-dessus, j’estime consacrer entre 6.5h et 13 h d’espagnol par semaine. Donc c’était moins difficile qu’il n’y paressait. D’ailleurs, j’ai la chance de disposer de quasiment tous mes week-ends au cours desquels j’aime travailler la conjugaison et la grammaire .(… eh oui ! pour de vrai !)

D’ailleurs, comme il a été dit au début de cet interview, je suis aux niveaux B1-B2, ce qui représente la moitié de mon parcours : A2-B1 puis B1-B2 et pour finir B2-C1. Or 8 mois sur 12 se sont déjà écoulés ! Pour être dans les temps, il m’aurait fallu atteindre B1-B2 en 6 mois et non en 8 mois. Aïe Aïe Aïe ! ! Mes progrès ne sont pas aussi rapides que prévu ! Mon défi reste entier ! Je me demande si je vais y parvenir ?

Quels sont tes points faibles ?

Qu’est-ce qui ralenti tes progrès ?

Olivier, ton analyse précédente montre tes points forts : tu sais investir du temps.
Et elle montre aussi ton point faible : une progression qui n’est pas aussi rapide que prévue.

Saurais-tu dire qu’est-ce qui est difficile pour toi ?

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Photos de Alfo Medeiros
  • La fatigue : la qualité de mon travail est très dépendante de mon épuisement. Même si je n’ai jamais arrêté, il y a des périodes de « creux » où il me manque de l’énergie.
  • Le travail irrégulier : le plus difficile pour moi est de mettre en place une routine de travail. Par exemple, le temps dédié à la conjugaison et à la grammaire est généralement le week-end. Or il est bien connu que les progrès sont meilleurs si le travail est régulier et non pas ponctuel. Il vaut mieux consacrer 20 minutes tous les jours plutôt que 2 heures une seule fois par semaine.
  • Mémoriser de manière durable : j’ai réalisé que le vocabulaire noté sur mon cahier ne me revient pas en mémoire facilement.
  • Trop perfectionniste : j’ai rédigé ma première chronique en espagnol, celle de Hippie de Paulo Coelho. Ce travail m’a pris plusieurs mois….

Et ton programme de l’année ?

Selon mon programme initial j’avais prévu de faire 5 lectures + 5 chroniques + 5 oraux + 5 synthèses orales = 20 challenges à relever au cours de l’année. Soit environ 1 challenge pour chaque 2 semaines. Je les avais organisé en 4 catégories. Le tableau donne mon état d’avancement.

Mes défis intermédiairesRéalisés en
Février
Réalisés en
Aout
Objectifs pour
Décembre
Compréhension orale (écoute active podcasts)025
Compréhension écrite (lecture de livre)01.5 5
Production orale (présentation des chroniques)005
Production écrite (chroniques)01.5 5

Les objectifs intermédiaires, fixés dans l’article : Mon défi fou : passer du niveau A2 au niveau C1 en un an sont en retards. A mi-parcours, je ne suis pas parvenu à en faire la moitié. Je ne le cache pas : j’ai le sentiment de ne pas pouvoir réussir à faire les 5 chroniques (actuellement 1.5) ni les 5 présentations (actuellement 0). Alors qu’est-ce que je peux faire de mieux ?

Comment peux-tu être plus efficace ?

Ok, Olivier, le bilan est là : tu es globalement en retard.
MAIS ! il y a une solution ! Travailler plus ? Non. Travailler mieux ? Oui.
Alors la question est: comment te rendre plus efficace ?

Oui, pour travailler plus efficacement, voici les changements simples auxquels j’ai pensé :

Apprendre l'espagnol et parler l'espagnol niveau C1. voici un bilan à mi-parcours en moins d'un an.
Image par TheAskewBox de Pixabay
  • Au dodo ! La fatigue impacte trop la qualité de mon travail. Je veux me coucher 1.5 h plus tôt le soir. Et pour m’aider à accepter ce changement, je m’identifie à un sportif de haut niveau. Un objectif ambitieux demande des changements ambitieux : le mien en vaut la peine.
  • Travail moins longtemps mais plus souvent : pour améliorer ma régularité, je prévois du me réveiller 30 min plus tôt pour faire 20 min d’exercice sur « espagnolfacil.com ». Donc je me couche 1.5h plus tôt et je me lève 30 min plus tôt. Ainsi je gagne 1 h de sommeil et une courte séance de travail.
  • Comment améliorer simplement ma mémorisation ? Après réflexion, j’ai compris mon problème. Je ne prends pas le temps de relire mon cahier de notes. Pour le faire en « temps masqué », j’ai décidé d’utiliser mes trajets quotidiens en train (25 min) pour relire les notes de mon cahier.
  • Trop perfectionniste : je pense écrire les prochaines chroniques de manière plus simple et être moins exhaustif. Elle sera écrite avec un peu moins de détails, les idées des auteurs seront mieux résumées.

Aujourd’hui que conseilles-tu à nos lecteurs ?

Ce qui est pour moi la plus grande source de progrès c’est mon contact quotidien avec la langue hispanique. Les post-it sur les objets de la maison, la liste des courses, l’écoute de la radio espagnol… mais avant tout ce sont les nombreux exercices de grammaire et de conjugaison ET les heures d’échanges linguistiques.

Et ce que j’adore c’est d’avoir un objectif personnel à long terme. J’aime la sensation d’avancer un peu chaque jour et de savoir que chaque semaine qui passe n’est pas perdu. Mais elle sert à un objectif concret et atteignable. Cet objectif me donne une impression d’accompli et j’adore ça.

Je suis satisfait de ce bilan intermédiaire car nous avons identifié 4 points d’amélioration. Mon défi est loin d’être gagné. Car il me reste beaucoup à faire en peu de temps mais je reste plus enthousiaste que jamais.

Et à la fin de ton défi ?

A l’issue de ce défi, je suis décidé à vérifier mon niveau en passant l’un des tests officiels . Il fera l’objet d’un article spécial « Ai-je réussis mon défi fou ? ».
Si mon pari est réussi, je serai très satisfait de l’avoir fait et aussi heureux de l’avoir partagé via ce blog. il sera une source d’inspiration pour tous les autodidactes qui se lancent dans l’apprentissage de la langue. Mais si j’échoue ?

Est-ce que ce sera la honte ? Et la crédibilité de ce blog ? Est-ce que je vais recevoir des tomates dans la figure ? 😀 Pas le moins du monde !

Car cet échec m’amènerai à réfléchir pour identifier qu’est-ce que « j’ai fait faux ». Que m’a-t-il manqué ? Qu’aurais-je dû mieux faire ! Bref, une opportunité de comprendre par l’expérience ! Pour rien au monde je ne regretterai ce défi, même si le niveau C1 n’est pas atteint. Je serai très fier de mes progrès car j’ai gardé le plaisir à apprendre chaque jour un peu plus. Et certainement, je recommencerai avec un nouveau défi !

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Image par Yogendra Singh de Pixabay

¡ Estoy listo ! ¡ Seguimos !

Le compte à rebours est toujours là ! Je suis hyper motivé, ce rêve de parler couramment est stimulant. L’idée de me faire ce cadeau me réjouit toujours.
Si tu as lu cet article jusqu’au bout, je serai très content de lire ce que tu en penses alors laisse moi ton commentaire !

En attendant souviens-toi : ne t’arrêtes jamais ! Fais partie des « furieux de l’apprentissage ».
« ¡ Hasta luego ! ¡ A la próxima !« 

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